Les causes de la dépression chez les ados

Les cas de dépression enregistrés chez les adolescents atteignent les 20%, dont majoritairement des filles. Les ados perdent le goût de vivre et changent radicalement de comportement. Pour en venir à bout, il faut une grande maîtrise de soi et bien souvent, des traitements psychologiques et médicamenteux sont nécessaires. Pourquoi certains jeunes y font face tandis que d’autres non ? Quels sont les facteurs de risques ? Trouvez dans les lignes qui suivent les réponses à ces questions.

Les facteurs familiaux

Au fil des années, plusieurs études se sont intéressées aux épisodes dépressifs chez les adolescents. Bon nombre ont réussi à démontrer que les antécédents familiaux de dépression constituaient un facteur de risque important. Il semblerait que, comparés aux ados en général, ceux dont les parents souffrent ou ont souffert de dépression auraient 3 voire 4 fois plus de chances d’être dépressifs à leur tour. Par ailleurs, certaines études soulignent que la dépression n’est pas forcément héréditaire. Selon leurs résultats, même dans le cas où l’adolescent aurait été adopté et que sa mère ou son père adoptif soit atteint de dépression, ses chances de contracter la maladie sont aussi importantes. Par ailleurs, si aucun traitement n’est entrepris au cours des premiers symptômes, les risques de récidive à l’âge adulte augmentent. Ainsi, pour les problèmes de dépression, il est possible de demander le numéro d’un psy à Jambes pour un accompagnement psychologique performant.

Les facteurs individuels

Mis à part les facteurs d’ordre purement familial, il faut savoir que certains ados, de par leur propre histoire et identité, sont plus enclins à devenir dépressifs que d’autres. C’est notamment le cas des adolescents ayant souffert de troubles psychiatriques dans l’enfance. En effet, combiné aux facteurs environnementaux, un ancien trouble de conduite ou un ancien trouble oppositionnel peut donner suite à la dépression. Les ados connaissant une variation génétique au niveau du transporteur de la sérotonine ou de la dopamine peuvent également devenir dépressifs. D’ailleurs, remarquons que comme elles sont produites en plus grande quantité dans le cerveau d’un garçon que dans celui d’une fille, ceci explique, au niveau biologique, que les sujets dépressifs soient plus des adolescentes que des adolescents. En outre, l’adolescence elle-même peut être facteur de risque individuel           au vu des changements physiques et mentaux qui l’accompagnent. N’arrivant pas à tous les gérer, beaucoup sombrent dans la dépression.

Les facteurs environnementaux

Les facteurs sociaux et environnementaux sont ceux que tout le monde connaît. En effet, contrairement aux facteurs génétiques et familiaux, on en parle beaucoup dès qu’un cas de dépression se présente, ce qui est tout à fait plausible. En effet, les adolescents faisant face à des épisodes dépressifs sont souvent rattachés ou ont été rattachés à des évènements sociaux traumatisants. Il peut, par exemple, s’agir de décès d’un proche, de conflits familiaux, de négligence affective et dans beaucoup de cas, d’abus sexuels dans l’enfance. Par ailleurs, il est très fréquent que les jeunes qui sont exclus de la société ou encore ceux qui appartiennent à une minorité sociale soit pour leur race, soit pour leur tendance sexuelle soit pour leur religion sont des ados à risque. De nombreux professionnels affirment qu’un individu a plus de chances d’être dépressif selon que ces facteurs se répètent au cours de leur vie.