L’aromathérapie pour traiter diverses pathologies

Les plantes aromatiques ont toujours été tenues en haute estime par le monde entier. C’est la raison pour laquelle l’aromathérapie est aujourd’hui un concept de plus en plus en vogue. Si vous n’avez aucune idée sur ce que c’est, cet article vous éclairera l’esprit.

L’histoire de l’aromathérapie

L’aromathérapie tient ses origines des temps antiques, en l’occurrence du temps des Pharaons. A l’époque, les Egyptiens maîtrisaient déjà l’art d’embaumer les momies avec des extraits de plantes. La médecine traditionnelle chinoise recourait aussi à l’usage des plantes pour soigner une multitude de maladies. L’utilisation des essences des végétaux ainsi que l’évolution de la chimie moderne se sont perfectionnées au fil des siècles. Ainsi, le mot « aromathérapie » a été inventé par un ingénieur chimiste lyonnais René-Maurice Gattefossé en 1928. C’est seulement en 1972 que la dénomination « huiles essentielles » d’essences aromatiques de plante a été retenue.

Aromathérapie, qu’est-ce que c’est ?

Dans l’aromathérapie, le préfixe « aroma » signifie une diffusion d’odeurs agréable et le suffixe « thérapie » indique quant à lui une approche thérapeutique. En un mot, le terme « aromathérapie » désigne donc un mode de traitement de différentes pathologies en faisant recours à l’usage d’huiles essentielles qui sont extraites de plantes, d’agrumes, de la résine ou encore du bois. En d’autres termes, l’aromathérapie est donc tout simplement l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques. Vous avez la possibilité de vous approvisionner sur le site pharmaciedeshamendes.be.

Quelques mots sur l’huile essentielle

Nous avons donc pu voir que l’aromathérapie utilise principalement de l’huile essentielle. Mais qu’est-ce que c’est ? Par définition, l’huile essentielle est une essence volatile qui est extraite de plantes aromatiques par la distillation par entraînement à la vapeur d’eau. Il s’agit en effet d’une substance odorante qui est produite par certaines plantes, épices ou oléorésines. Les composantes utilisés sont les sommités fleuries (lavande, romain, rose, etc.), les feuilles tea-tree, l’eucalyptus, les graines ou fruits tels que l’anis, le fenouil, le citron, l’orange,… les racines (vétiver, angélique), le bois (cèdre, santal…), le rhizome (gingembre, curcuma…), l’écorce (cannelier…) ou la résine (encens, myrrhe…). En bref il s’agit de tout ce qui peut être extrait sous forme de liquide. Même si on les appelle « huiles », notez tout de même que ces substances ne contiennent aucun corps gras.

Huiles essentielles, mode d’emploi

Les modes d’utilisation des huiles essentielles dépendent des maladies à traiter ainsi que de la nature des plantes dont elles sont issues. Ainsi, elles peuvent être administrées par voie orale, par voie cutanée à travers les massages ou onctions, par voie respiratoire (diffusion ou inhalation) ou encore par voie rectale.

Certaines huiles essentielles sont composées de très puissantes molécules aromatiques. C’est la raison pour laquelle vous devez les utiliser avec précaution afin d’éviter les désagréments. Aucune des études scientifiques effectuées n’a encore jusqu’ici prouvé l’efficacité des huiles essentielles. Ainsi, vous ne devez pas recourir à ces substances en remplacement des médicaments. Les huiles essentielles sont aussi des produits très concentrés, par conséquent vous devez les utiliser avec prudence. En général, les doses ne doivent pas dépasser 20 gouttes d’extrait concentré pour une cure. Il est fortement recommandé de demander l’avis d’un aromathérapeute avant toute utilisation de sorte à éviter les risques d’intoxication en cas d’ingestion de trop fortes doses. En effet, lui seul pourra fixer le dosage idéal en fonction des spécificités de chaque individu pour combattre le trouble ou la pathologie.