Comment l’exosquelette contribue-t-il à la rééducation neuro-motrice ?

La rééducation neuro-motrice fait partie des nouveaux champs d’application de la robotique en interaction physique. L’objectif des chercheurs est de concevoir des appareils capables d’assister les mouvements des patients atteints de troubles neuro-moteurs en effectuant des exercices physiques. En effet, il s’agit d’un enjeu important parce que le fait de pouvoir proposer des machines capables de maîtriser des efforts mécaniques et d’imiter les mouvements du patient requiert de nombreuses responsabilités. C’est pour cette raison que le développement de structure d’exosquelettes ne doit pas être pris à la légère, notamment en termes de rééducation neuro-motrice.

Un exosquelette pour assurer la rééducation des bras

D’une manière générale, il est possible de traiter la rééducation neuro-motrice grâce à l’utilisation des exosquelettes. Pourtant, leur efficacité est encore remise en cause alors que leurs concepteurs ont démontré leur fiabilité. En plus de l’intervention des médecins et des kinésithérapeutes, ce genre de structure peut aider les patients à réaliser des mouvements physiologiques du membre supérieur et de la main. Pour en savoir davantage à ce sujet, on peut consulter les avis sur le site  Rb3d.

Pour avoir une idée, l’exosquelette apporte une aide précieuse aux patients qui ont envie de réapprendre à se servir de leur bras resté handicapé suite à un AVC (accident vasculaire cérébral). Cet appareil peut en effet remplacer les spécialistes, même s’il est moins sympathique et moins chaleureux lors du contact au corps du malade. Il est capable de reproduire à l’infini le même mouvement sans jamais se fatiguer.

L’homme et l’exosquelette, deux êtres complémentaires

Manifestement, l’écart entre les deux types de rééducation n’est pas très important. Il n’est donc pas question de se passer des médecins spécialistes lors de l’utilisation d’un exosquelette sur un patient subissant une rééducation neuro-motrice. Certes, le coût de cette structure est un peu élevé, mais cela ne doit pas être un obstacle pour profiter de ce genre de traitement. L’homme et l‘exosquelette pourraient bien être complémentaires.

Ce genre de technique est d’ailleurs recommandé par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour renforcer les méthodes de rééducation de la fonction motrice après un AVC. Pour améliorer la motricité du membre supérieur, elle conseillait par exemple l’association de l’entraînement par robot à un entraînement conventionnel aux phases subaiguës et chroniques.

L’exosquelette de rééducation neuro-motrice, un atout pour retrouver la commande motrice du membre supérieur

L’AVC provoque souvent une cause majeure de situation de handicap et de réduction de la qualité de vie. Parmi les différentes déficiences sensori-motrices qu’il engendre, celle de la commande motrice du membre supérieur reste un véritable challenge en matière de rééducation neuro-motrice. À cela s’ajoute la diminution des capacités de réalisation des préhensions.

Pour sauver la mise, le recours aux exosquelettes permet de traiter spécifiquement les problèmes de neuro-moteur après un accident vasculaire cérébral. Il s’agit des outils efficaces en termes de rééducation interactive qui proviennent des technologies innovantes. Les exosquelettes sont particulièrement conçus pour améliorer les performances motrices et fonctionnelles de chaque patient ayant des déficiences motrices, d’une limitation d’activité ou encore d’une restriction de participation.